Contexte : la tech et le social good
Depuis Mars, j’ai participé, au sein d’un studio design situé à Houston (Texas), avec 9 autres Designers et Researchers (early-to mid-career) soit 3 équipes de 3 personnes, à une mission collective portant sur une problématique de design stratégique (voir portfolio) qu’on qualifierait de social good, c’est-à-dire qui tend à répondre aux besoins d’une communauté, améliorer leur situation, leur apporter du bien-être.
De quoi ça parle ? Du lourd !
« Repenser les soins prénataux pour les mères afro-américaines et leurs familles aux Etats-Unis », en exploitant les communautés virtuelles (dont les produits Meta).
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi au premier abord, je ne vais pas mentir, je me suis dit : c’est costaud ! Qui suis-je pour traiter un tel sujet ? Je ne suis ni américaine, et je ne suis que familière avec le système de santé du pays, ni future maman, et alors la maternité là-bas, un mystère. J’ai appris ! Et mon plus grand défaut, c’est la curiosité !
Pas de panique, il faut toujours réfléchir à nos propres atouts/forces pour « s’attaquer » à un sujet, bien souvent et heureusement il y en a 🙂
So, happy to join!
Qui participe ? La chance !
Je suis la seule française, et c’est un privilège ! Toutes les autres collègues vivent aux Etats-Unis, en Angleterre, au Nigéria et en Tanzanie. Mes co-équipières plus particulièrement vivent à Hawaï et en Angleterre. J’en dirai davantage sur nos backgrounds respectifs dans le portfolio associé, et la richesse de la diversité qu’ils nous apportent pour traiter le sujet.
Plusieurs challenges personnels à relever. Positif !
Evidemment, il s’agit d’un challenge en soi. Toute problématique de ce type avec des enjeux et impacts (on l’espère) sociaux, sociétaux représente un vrai challenge, partie intégrante du processus de design.
J’adore participer à des causes à différentes échelles, pour rappel c’est ma vocation ! Ceci étant dit, je dois aussi prendre suffisamment de recul, car il est très facile de s’identifier à un sujet et à l’audience, et de s’en trouver affectée. Etant hypersensible, c’est une dimension que je ne peux en aucun cas négliger. Je continue de réfléchir à des pistes, des méthodes, des moyens d’y remédier.
Mais pas que ! J’ai toujours besoin de me dépasser en anglais, et c’est encore et toujours une occasion de plus pour moi de maintenir et d’aller toujours plus loin à ce niveau, particulièrement dans ce métier !
A plus pour de nouveaux épisodes professionnels ou personnels 🙂