J’ai mis un peu de temps à me décider à écrire cet article.
Et bien en fait, non, je ne suis pas encore prête. Tellement à dire que j’en ai des nœuds au cerveau, pour changer ! Donc cela attendra.
C’est assez perturbant d’être arrivé(e) dans une voie qui combine tout ce qu’on a aimé depuis qu’on est enfant, tout en se disant qu’on ne regrette rien. Que si c’était à refaire, ce serait exactement comme cela s’est passé. La claque. Tout en regardant son parcours avec bienveillance envers soi-même.
Bref, j’ai rejoint l’ECV Digital Paris, en alternance. Ce n’est pas tant le fait d’être dans cette école. Bien au-delà de sa réputation, pour moi, il y a toujours eu du sens : le design est le croisement de toutes mes forces et de mes difficultés. Alors que de nombreuses choses (obstacles ? freins ?) pourraient jouer en ma défaveur, j’ai le sentiment d’y avoir « ma place ». Cela représente beaucoup pour moi. C’est la traduction de mes besoins. Si je dois faire simple, je suis certaine que beaucoup se reconnaîtront, le besoin à la fois de stimulation intellectuelle et d’intensité émotionnelle, par exemple à travers une sensibilité visuelle (utile pour l’UX, expérience utilisateur).
C’est tout à la fois, c’est trop ! Je m’arrête ici pour le moment, je reviendrai écrire avec plus de recul. Une promesse faite à moi-même 🙂